Il y a deux ans, je recevais la maquette de mon premier livre.
Je me souviens encore de ce moment précis.
A l’ouverture de ma boite aux lettres je découvrais une enveloppe cartonnée. avec cette enveloppe entre mes mains mon cœur battait un peu plus fort que d’habitude, entre une touche l’excitation et une pointe d’appréhension mêlées.
L’instant où j’ai ouvert l’emballage et découvert mon livre pour la première fois reste gravé en moi.
Jusque-là, mes mots vivaient uniquement dans le numérique, sur un écran, des fichiers, avec des corrections tapées à la volée. Mais là, ils prenaient vie sous une forme physique, palpable. Mon livre existait réellement.
L’émotion était indescriptible. Ce n’était plus simplement un projet, mais une réalité. Je parcourais les pages, touchais le papier, sentais l’odeur de l’encre fraîche. Chaque ligne, chaque paragraphe me rappelait les heures passées à les écrire, à douter, à réécrire. Ce livre, c’était un bout de moi, désormais concret, matérialisé sous mes yeux.
Ce voyage avait commencé bien avant cet instant magique. Il y a eu l’écriture, spontanée, nocturne, effervescente.
Cela avait commencé avec une idée toute simple de faire un guide pour répondre à des interrogations récurrentes que j’avais pour faire un podcast. A force d’y répondre aussi bien dans la sphère personnelle que professionnelle je me suis dit bah pourquoi pas un livre blanc alors 😉
Au fil des ajouts de mots le nombre de pages augmentait, alors j’ai continué, et cela s’était transformé en véritable livre.
Ce qui devait être une synthèse de quelques pages s’est étendu, enrichi, densifié. J’écrivais avec passion, essayant de retranscrire au mieux mes expériences, afin d’offrir un trousseau de clés accessibles à tous.
Écrire, c’était un tourbillon d’émotions. Il y avait des soirs où les mots coulaient sans effort, où chaque phrase trouvait naturellement sa place. Et puis, il y avait ces moments de doute, où l’écran restait blanc, où chaque tentative d’écriture semblait maladroite. Pourtant, même dans ces instants de blocage, l’envie de poursuivre était plus forte.
J’avais en tête ce que je voulais transmettre, ce besoin de partager mes apprentissages. Ce livre, c’était bien plus qu’un projet, c’était une mission personnelle. J’ai rédigé avec l’espoir que chaque lecteur puisse y trouver des réponses, des repères, un guide dans l’univers du podcasting.
Et recevoir cette première maquette était déjà une étape insoupçonnée. Ce n’était plus des écrans que je relisais, mais des mots écrits à l’encre sur du papier.
Puis vinrent les trois mois de relecture et de corrections. Se relire, ce n’est pas seulement chasser les fautes, c’est aussi douter, améliorer, réécrire. À l’époque, ChatGPT venait de sortir, et j’ai tenté d’en faire un allié pour corriger orthographe, grammaire, ou reformuler certains passages. Mais malgré sa puissance, j’ai compris déjà à cette époque que l’intelligence artificielle ne saurait remplacer le regard affûté et la sensibilité d’un professionnel de l’édition. J’ai tout de même préféré continuer à corriger de moi-même pour ne pas repousser une sortie du livre que j’avais imaginé pour l’été, et également pour satisfaire l’idée de rester avec des moyens sans budget supplémentaire. Il est évident que pour la prochaine fois je ferai appel à un œil extérieur, humain, expert.
Ces corrections, je les ai faites partout. De l’ordinateur fixe, d’un portable posé sur mes genoux sur le canapé, sur une tablette lors de promenades, assis sur un banc devant un étang, entouré de canards, de verdure, de vaches paisibles. J’ai même relu et corrigé quelques passages de la terrasse panoramique d’un aéroport, bercé par le ballet des avions. Mon livre m’accompagnait, omniprésent dans mon quotidien, occupant chaque moment de réflexion disponible.
La couverture, elle aussi, a nécessité réflexion et travail. Trouver l’illustration juste, celle qui incarne l’essence du livre, le bon équilibre entre sobriété et impact. Chaque détail comptait. C’est du bout du stylet, de la souris, que ma composition 3D prenait vie. Après plusieurs essais, retouches et hésitations, la version finale s’est imposée naturellement.

Après quelques démarches administrative, le dépôt légal était validé, et le 1er juillet mon premier livre était disponible, en broché, et évidemment en version numérique sur toutes les plates-formes, et même dans le web3 😉
C’était ici : Les clés pour créer son podcast
Deux ans plus tard, cette aventure me paraît toujours aussi folle. Mais ce jour où j’ai tenu mon livre pour la première fois, je le revivrais mille fois. Parce qu’au-delà du projet en lui-même, c’était l’aboutissement d’une idée, d’une envie, d’un besoin de transmettre.
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Deux ans après, le frisson de découvrir mon premier livre
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